C’est jour de Pâques en cette fin de XIXe siècle. La grand-messe vient de terminer, les cloches carillonnent. Une envolée de grands papillons blancs s’est posée sur le parvis, et butine, joyeuse oscillant doucement des ailes. Ce sont les coiffes des paroissiennes qui s’attardent en groupes animés pour échanger les nouvelles de la semaine.

C’est en songeant aux papillons, métaphore volée à Marc Leclerc, si exacte que je ne peux mieux dire, que j’ai sculpté ce buste, il y a déjà quelques années. La coiffe s’inspire celle de la belloprataine, c’est-à -dire habitante de Beaupréau. Du moins autant que la terre, entre des doigts novices, accepte de reproduire la finesse de la dentelle. Derniers détails avant de laisser sécher.

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